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15 février 2009

Comm'

Dur, dur, la comm' ! Je lis dans la Nouvelle République que j'aurais été "très fière de présenter le budget des solidarités du Conseil Général, en hausse de 3 %". D'où le lecteur doit conclure, du moins j'imagine, que ce budget serait en forte hausse.

C'est exactement le contraire que je m'étais employée à démontrer...

Je vous renvoie à l'intervention que j'ai faite qui montre que ce budget, pour 2009 :

- augmente moins que le budget général du Conseil Général ;

- en effort net de la collectivité (donc des habitants) augmente moins que l'inflation ;

- et pour tout dire, risque de ne pas suffire à faire face à la réalité démographique qui nous impose une évolution des dépenses, quoiqu'on en ait. Cette réalité a été le principal moteur d'évolution de nos dépenses nettes (c'est à dire une fois déduites les compensations versées par l'Etat) depuis 6 ans.

Donc si fierté il y a, c'est d'extrême rigueur. Sur ce type de responsabilités, celle par exemple de protéger les enfants ou de veiller à la dignité des aînés, je ne suis pas sûre que la fierté soit bien placée. C'est plutôt le constat de l'impasse du système de financement des collectivités locales qui conduit inéluctablement à limiter le service aux habitants, en l'espèce, aux aînés.

Il est urgent, pour des collectivités comme la nôtre, que les allocations versées aux familles aient un financement garanti au niveau national. Aucun bricolage local de la fiscalité ne suffira à répondre à cet enjeu.