Irène Félix

Pour moi qui ai, pourtant, pour les collectivités locales, la conviction que les compétences doivent être clarifiées et que tout le monde ne peut et ne doit pas tout faire, au risque d'affaiblir les territoires les plus pauvres, il y a un dossier sur lequel j'ai vraiment de l'enthousiasme pour ce que nous avons osé dans le Cher. C'est celui de la culture.

Depuis 4 ans, sous l'impulsion de Jean-Pierre Saulnier et Pascal Méreau, relayés maintenant par Yann Galut et Pascal Viguié, nous avons mis en place des politiques très fortes : d'aide aux écoles de musique ; de soutien aux initiatives culturelles locales ; de proposition de coordination et de coopération de la vie culturelle locale par les contrats culturels de territoires ; de soutien renforcé dans plusieurs structures phares de Bourges ; d'aide à l'emploi associatif ; d'ouverture de collèges vers l'art ; de partenariats entre la culture et les personnes "empéchées" ; et de création de l'Etablissement Public de Coopération Culturelle de Noirlac. Et j'en oublie sûrement.  

C'est pour moi Noirlac qui symbolise le plus cette affirmation politique : les oeuvres culturelles de qualité doivent s'offrir à tous. Noirlac, dans sa très grande beauté et dans l'audace maîtrisée de sa mutation artistique en est l'écrin.

Il reste bien sûr plein de choses à faire et notamment à renforcer le réseau de lecture publique. Mais c'est déjà beaucoup.