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14 avril 2011

Une journée ordinaire

8 h 30 : nous faisons le points avec les services du Conseil Général sur le projet de Pacte territorial d'insertion. Un énorme travail a été fait, mais il faut encore ordonner, expliquer et surtout, j'y suis particulièrement attachée, associer les employeurs à ce Pacte. J'en ai parlé brièvement avec les Présidents de la Chambres de Commerce et de la Chambre des métiers la semaine dernière : ce doit être possible.

10 h 15 : je fais un saut à l'école d'Auron "en grève" et "en actions". Les parents d'élèves et les enseignants réagissent à l'annonce probable d'une fermeture de classe. Il en est de même dans un nombre considérable d'écoles de Bourges, comme du Cher.

11 h : permanence au Moulon. Un probléme de voisinage ; un problème d'emploi ; un problème de dette de loyer. A suivre

14 h 30 : Conseil de surveillance de l'Agence Régionale de Santé à Orléans. Nous examinons le projet de Plan stratégique de santé. Intéressant mais terriblement flou quant aux moyens qui pourront être mis en oeuvre. J'aurais aimé un peu plus d'insistance sur la question de la nécessaire réduction des inégalités sociales devant la santé.

18 h 30 : Saint-Pierre les Bois (canton du Châtelet), Assemblée générale de l'association Regard qui propose formations et animations dans les établissements et services pour personnes âgées, dans les clubs, mais aussi auprès d'écoles ou d'associations partenaires. Intéressant en particulier une récente formation auprès des agents d'une cantine dépassés par des gamins un peu trop indisciplinés. L'aide départementale et régionale est en réalité pour une grande part une aide à la formation pour un travail de qualité auprès de nos aînés.

21 h : je dîne à Bourges avec un ami qui peste contre la RGPP et contre l'affaiblissement du pouvoir politique face au pouvoir technocratique. Je suis pour l'essentiel d'accord. Contribuent aussi à l'affaiblissement du politique ces innombrables démarches en partenariat qui nous obligent à nous neutraliser les uns les autres. Cela va tuer la politique. A terme, la démocratie. Comment en sortir ? Probablement par une répartition plus claire des responsabilités entre les uns et les autres et par une décentralisation plus aboutie des responsabilités confiées aux collectivités locales. Et par beaucoup de participation des citoyens ? A condition que, dans ces échanges, ne soient pas toujours recherché le consensus. Sinon, le plus petit dénominateur commun sera toujours sans saveur et sans couleur.