Irène Félix

Je ne sais si c'est de la paresse. Ou plutôt le renoncement à la liberté d'expression. La présentation dans la presse locale du débat au Conseil Municipal sur la question de savoir si la promesse "formelle" de Lepeltier de ne pas augmenter l'impôt au cours du mandat était ou non respectée me désole. Car il n'y a pas un point de vue contre un autre, l'un comme l'autre suspect de parti pris. Il y a des faits et des chiffres, même pas démentis par le Maire : un prélèvement sur l'ensemble des Berruyers en hausse de 500 000 € et donc un reniement de l'engagement de ne pas augmenter les impôts.

J'ai veillé dans mon intervention à ne pas stigmatiser en soi cette hausse d'impôts : nous en voterons une au Conseil Général. Je veux simplement, pour l'avenir, montrer combien la parole de Lepeltier est peu fiable. J'aimerais de sa part un peu d'honnêteté et de la part de la presse, un peu d'exigence de vérité.

Rappelez-vous : la liberté d'expression ne s'use que quand on ne s'en sert pas.