24 octobre 2008
Conseil Municipal
Le Conseil Municipal s'est terminé pour nous plus tôt que prévu.
Après que Lepeltier a coupé le micro à Jean-Pierre Saulnier, toute la gauche a quitté la salle du Conseil. Quels étaient ces propos qui indisposaient le Maire à ce point ? Notre dénonciation du désengagement de l'Etat vis-à-vis des collectivités locales et l'expression de notre inquiétude sur les effets de la crise financière dans notre ville, sur l'économie et l'emploi comme sur les finances locales. "Hors sujet", nous dit-on, alors que le rapport d'orientations budgétaires présenté par les services soulignait précisément les incertitudes et l'impact déjà visible du désengagement de l'Etat sur l'équilibre du budget, au point de justifier une hausse de l'impôt pour compenser une cagnotte jusque là bien camouflée dans l'excédent du budget des ordures ménagères ! Non, Lepeltier n'aime pas qu'on lui rappelle ce que font ses alliés de droite à Paris.
Mais au-delà, c'est l'idée que l'on se fait de la démocratie qui est en cause. Au moment où le Maire essaie de passer pour un grand démocrate avec les Conseils de quartier, il baillonne son opposition ! Bon courage aux futurs délégués de quartier !!! Mon intervention ce soir en Conseil Municipal portait sur trois idées : - nous avons eu raison de dénoncer le coût excessif de la taxe des ordures ménagères et de demander une baisse de 25 % - les choix financiers et fiscaux faits par l'Etat étranglent les ménages et les collectivités locales. Bourges n'est pas épargnée. - le Maire de Bourges le savait et avait pourtant promis de ne pas augmenter les impôts. En annonçant une hausse de 7,6 % des taxes, il ne tient pas ses engagements.
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