06 mai 2008
TGV
Le TGV, promesse phare de la campagne Lepeltier, a du plomb dans l'aile. La ligne Paris-Bourges-Clermont ou plutôt Paris-Lyon par le Berry n'est pas inscrite parmi les lignes retenues dans le projet de loi qui traduit les engagements du "Grenelle de l'environnement". Seule perspective pour nous : Nantes-Lyon, mais à une échéance très lointaine, après 2020. Autant dire très tard. Seule la création du barreau au sud de l'Ile de France, permettant une criculation améliorée des trains autour de Paris peut nous concerner et nous brancher un peu plus efficacement vers Roissy et vers l'Europe. A condition que des trains y circulent à une cadence correcte, ce qui est tout sauf gagné !
En revanche, Poitiers-Limoges est confirmé.
Le bilan, pour nous, c'est que nous ne profiterons plus du besoin de trafic de l'agglomération limousine qui justifiait une certaine fréquence de trains sur Paris-Vierzon (et donc, parfois, Bourges) ; et que nous ne bénéficierons pas non plus du branchement sur l'agglomération lyonnaise. "Seuls au monde", nous peinerons encore plus pour avoir des dessertes en nombre suffisant pour être appréciables. Nous aurons donc tout perdu : la vitesse et la fréquence. Car autant sinon plus que de vitesse, c'est aussi de fréquence que nous avons besoin.
Côté droite, c'est silence radio : Lepeltier est d'une discrétion de sioux. Pointereau, qui avait créé en fanfare une association pour la défense du TGV Paris-Bourges-Clermont n'a pas même pensé à la réunir pour avoir une expression collective forte ...
C'est pourtant encore le moment de se bouger pendant le débat au Parlement sur le projet de loi.
Au passage, rien non plus côté routier pour Bourges-Auxerre-Troyes : écolo ou fan de la voiture, même combat, notre département et notre agglomération sont oubliés.
C'était bien la peine que Lepeltier se proclame "le mieux à même" de défendre Bourges ...
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