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29 septembre 2011

Primaires : débat télévisé

Avec les échanges sur la crise, le débat télévisé entre nos candidats socialistes tournait à la confusion la plus totale. Il a fallu la conclusion de Martine Aubry, rappelant sur quoi tous les socialistes étaient d'accord pour y mettre un peu d'ordre ... et une pause bien venue ! La suite du débat était plus claire, chacun défendant son point de vue, en somme peu différent de celui des autres. Un engagement clair sur la sécurité, conditionné au bon fonctionnement de la justice et au retour à la police de proximité. Des échanges sur l'immigration dont je n'ai guère retenu d'arrêtes. La restauration de la morale publique, dernier thème en débat, passe, Martine Aubry l'a dit avec beaucoup de force, au retour à l'indépendance effective de la justice.

Hollande était plus détendu qu'au premier débat, Valls clair, même si je ne partage pas ses prises de position, Royal plus offensive.

J'ai apprécié que Martine Aubry ait eu, au moins à deux reprises, le souci de rappeler ce qui rassemble les socialistes et ce qui les différencie de la droite. C'est une vraie posture de présidentiable, préaprant la suite c'est à dire non pas la guerre entre nous mais l'affrontement contre la droite et l'extrême-droite. C'est aussi elle qui défend le plus fortement le projet socialiste voté tout de même à l'unanimité : emplois d'avenir, suppressions des niches fiscales, refus de remettre en place de nouvelles niches fiscales et sociales avec les contrats de génération, ...

J'ai tout de même tiqué sur la proposition de François Hollande concernant le SMIC : le faire évoluer à hauteur de la moitié du taux de croissance, c'est continuer d'accentuer l'écart entre richesse produite et part de la richesse revenant au travail. On ne réduira pas ainsi l'écart qui se creuse dans la répartition des richesses entre capital et travail.