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16 septembre 2011

Débat des primaires

C'était hier soir le premier débat des primaires socialistes. De l'avis général, un débat de qualité entre candidats qui se respectent, partagent beaucoup d'engagements mais se distinguent sur quelques dossiers (nucléaire, cumul des mandats, mesures pour relancer l'emploi des jeunes, canabis, ...), sur la précision de leurs engagements et sur leur personnalité.

Retenue par un échange avec François Bonneau, Pdt de la région, sur le schéma régional d'aménagement du territoire, je n'ai pu voir que la fin des échanges. J'ai trouvé Martine Aubry sereine, affirmant son autorité, précise et concrète. Montebourg, sur la forme, s'est bien débrouillé. Ségolène était, à ce stade du débat, peu présente. Hollande paraissait crispé. Valls a joué sa partition comme quelqu'un qui n'a rien à perdre, avec raison. Baylet semblait plus décalé.

J'ai apprécié de savoir que Martine Aubry avait choisi d'intervenir sur le pouvoir d'achat, une préoccupation majeure des Français. Et j'approuve son affirmation en ouverture de son intervention, selon laquelle la crise ne remet en cause le projet socialiste mais au contraire lui donne crédit. Car ce que nous proposons, qui diffère fondalement de ce que la droite propose en matière de répartition des efforts entre riches et pauvres, est une condition de sortie de la crise. Il suffit de regarder la Grèce pour le comprendre.

En disant que "nous ferons ce que la croissance nous permettra de faire", Hollande a été ... Hollandiste ! Un peu fataliste. Même si personne ne croit et personne ne s'engage à raser gratis, il me semble important de dire non pas qu'on subira la situation mais qu'on se donne pour ambition de la changer.

Pour ceux qui, comme moi, n'ont pas tout vu (et ont un mot d'excuses !) suivez le lien :