17 mars 2006
Vivent les communes, vivent les projets intercommunaux
Réunion à la Préfecture ce matin pour se pencher sur l'état de l'intercommunalité dans le Cher.
Contrairement à ce qui se passe dans beaucoup de départements, il ya encore près de la moitié des communes du Cher qui ne se sont pas "mariées" avec leurs voisines pour former une communauté de communes ou une communauté d'agglomération. C'est un peu chacun pour soi, le PACS, à la rigueur mais le mariage, pas trop !
Le problème, quand les communes sont petites, c'est qu'il y a des choses qu'elles ne peuvent pas faire seules : par exemple, organiser l'accueil des enfants, mettre en place un contrat éducatif local ou encore aménager une zone d'activivté suffisamment forte pour être attractive pour des entreprises.
Ce célibat revendiqué des communes joue sûrement un rôle dans le faible dynamisme départemental. Car des communes sans services pour les familles ou sans entreprises, ce n'est pas très attractif. Les élus locaux le savent bien. Il faut donc se marier : mais pas n'importe comment et pas avec n'importe qui. Et, là s'arrête la comparaison avec le mariage, il faut être suffisamment nombreux pour pouvoir avoir des projets.
C'est ce qui a été fait, par exemple, dans la Communauté de communes des Terres Vives que préside Daniel Godin, le Maire de Fussy.
Mais attention : on ne peut pas à la fois vouloir des intercommunalités "de projet" et leur reprocher d'avoir ... des dépenses pour financer les projets. Le dynamisme de nos territoires passe aussi par une action publique volontaire qui fait appel nécessairement à un peu d'impôt ... Tout cela ne doit pas tuer la commune qui est notre espace d'appartenance et de référence. L'argument de l'efficacité, c'est bien, mais il ne doit pas se développer au détriment de la citoyenneté.
Alors vivent les communes et vivent les projets intercommunaux!
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