21 mai 2006
Evaluer le travail d'insertion
Le Président du Relais m'a transmis un guide de l'insertion élaboré par une grosse association d'insertion du Pas-de-Calais. Ce guide comprend une grille assez détaillée pour suivre et évaluer l'évolution des personnes accueillies dans l'association : ponctualité, santé physique, respect des consignes, adaptation, capacité à travailler en groupe, capacité à compter, calculer, lire, écrire, acceptation de la hiérarchie, notion de client, ... Chaque rubrique est illustrée par une ou des actions ou situations concrètes. Les moyens mis à disposition de l'association pour permettre de développer des aptitudes ou des compétences sont précisées (par exemple, mettre en situation de s'adapter à de nouvelles tâches en organisant la polyvalence). Le document est simple et paraît opérationnel.
Je souhaite faire évoluer les modalités d'évaluation des actions d'insertion financées par le Conseil Général. Aujourd'hui, il est très difficile d'apprécier le travail effectué : se contenter des statistiques de retour à l'emploi est excessivement réducteur et parfois totalement inadapté à la finalité des actions entreprises.
En fait, ce qui compte, c'est le chemin parcouru. Il part de quelque part, un endroit différent pour chacun. 6 mois, un an après, on est ailleurs sur ce chemin. Ce sont ces distances parcourues que je veux voir évaluer individuellement puis cumuler pour évaluer globalement le travail de la structure d'accueil.
Je suis en effet convaincue que dans la situation financière actuelle, on ne pourra continuer de justifier le travail d'accompagnement des personnes privées d'emploi que si on l'explique, on en parle, on en présente les résultats individuels et collectifs pas seulement entre professionnels. C'est une urgence.
Je souhaite faire évoluer les modalités d'évaluation des actions d'insertion financées par le Conseil Général. Aujourd'hui, il est très difficile d'apprécier le travail effectué : se contenter des statistiques de retour à l'emploi est excessivement réducteur et parfois totalement inadapté à la finalité des actions entreprises.
En fait, ce qui compte, c'est le chemin parcouru. Il part de quelque part, un endroit différent pour chacun. 6 mois, un an après, on est ailleurs sur ce chemin. Ce sont ces distances parcourues que je veux voir évaluer individuellement puis cumuler pour évaluer globalement le travail de la structure d'accueil.
Je suis en effet convaincue que dans la situation financière actuelle, on ne pourra continuer de justifier le travail d'accompagnement des personnes privées d'emploi que si on l'explique, on en parle, on en présente les résultats individuels et collectifs pas seulement entre professionnels. C'est une urgence.
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