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09 juillet 2006

Enfants et familes sans papiers

Bon, on n'a pas gagné. Mais on était quand même en finale. Pas si mal.

Mais ce n'est pas de ça dont j'ai envie de vous parler ce soir. Hier matin, j'étais présente à une cérémonie de parrainage de familles et de jeunes sans papiers à la Mairie de Saint-Georges sur Moulon. C'est la cinquième cérémonie de ce genre dans le Cher depuis le début du mois de juin, organisée par le Réseau Education Sans Frontières.
C'est toujours plus simple de parler des étrangers, des sans papiers, du respect ou du non respect de la loi quand on parle de gens qu'on ne connaît pas. La force de cette action, c'est qu'elle s'organise autour d'enfants et de jeunes scolarisés, connus comme tel par tous leurs camarades de classe, les parents de ces camarades, les enseignants, ... Et là, c'est beaucoup plus compliqué, ... ou beaucoup plus simple : la sincérité de ces jeunes et de ces enfants est touchante. Hier matin, un jeune garçon d 10 ans nous disait, publiquement, à haute et forte voix, qu'il voulait rester en France, qu'il aimait la France et qu'il nous remerciait de l'aider, sa famille et lui.
Autre exemple : celui de ces orphelins ayant fui un pays d'Afrique en guerre dans des conditions terribles, accueillis, pris en charge, scolarisés ou formés par les services départementaux de l'Aide Sociale à l'Enfance et qu'on voudrait reconduire à la frontière maintenant qu'ils ont atteint la majorité. Cela n'a aucun sens.
Ou encore cet enfant sourd, dont le handicap est ici pris en charge et qui ne pourra être suivi correctement dans son pays. Ou encore, ...
Derrière "les sans-papiers", il y a des hommes, des femmes et des enfants.

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