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03 septembre 2006

Santé en milieu rural

Rendez-vous était pris en ce premier dimanche de septembre, sous les chênes-lièges, au pied des Cévennes. Je décide d'en profiter pour une dernière escapade avant une année qui s'annonce rude.
Les routes sont étroites et escarpées, les ravins à peine ou pas du tout sécurisés. Les sentiers que j'emprunte à pied sur les crêtes cheminent des kilomètres sans atteindre une habitation. C'est sûr, les dragons du roi pouvaient toujours courir ...
Je pense à celles et ceux dont le métier est d'aller à la rencontre des autres (médecins, travailleurs sociaux, puéricultrices, ...) et me dis que la situation doit être infiniment plus compliquée que dans le Cher. D'ailleurs, la "Fête du travailleur lozérien" dont le programme est placardé dans les hameaux avait à son programme, entre concours de doublettes et concours de triplette, un débat sur la santé en milieu rural : "les maisons médicales peuvent-elles être une réponse ?" A côté, c'est la communauté de communes qui invite à la restitution d'une enquête sur "les besoins de la population en matière de santé et d'aide à domicile".
Chez mes hôtes, la conversation vient spontanément sur ce sujet : oui, on s'est sérieusement inquiété cet hiver quand un médecin de la vallée a brusquement décidé son départ ; oui, on s'est bougé et, bonne nouvelle, un nouveau médecin vient de confirmer son arrivée.
Ce ne sont ni les infrasctructures, ni les services qui sont plus abondants en Lozère que dans le Cher. Ont-ils seulement plus de chance que nous ? Ou n'est-ce pas que ces vallées attirent parce qu'elles ont un caractère affirmé ? Quelle leçon en tirer pour le Cher ?

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