Irène Félix

Je retiens en particulier l'intervention de Jacques Généreux, issu du Nouveau Parti Socialiste, brillante et sans concession. "Je plains, disait-il, ceux qui attendent de savoir qui va gagner pour se positionner. Nous ne nous sommes pas engagés en politique pour être dans le camp des vainqueurs. Nous nous sommes engagés pour faire gagner notre camp." Mais aussi un camarade, je ne sais plus lequel (peut-être était-ce Fabius !!!) insistant sur notre devoir d'engagement pour les catégories populaires de notre pays car "ce n'est pas parce qu'un jour, ils ont pu nous abandonner que nous pourrions, nous, les abandonner". Et c'est pourquoi toutes nos propositions, précises, en faveur du pouvoir d'achat des salariés et des petits retraités sont si importantes : SMIC, maîtrise publique de l'énergie, logement, qualité de l'école. De nombreuses interventions aussi sur l'école et la laïcité, au coeur de l'émancipation des femmes.
Fabius a été très bon, très Président, avec des prises de position bien sûr pour le progrès social, la recherche et l'innovation, l'écologie, les institutions mais aussi un développement argumenté pour la relance européenne et pour la politique internationale. L'intelligence de ses propos, la force de son engagement, la qualité de sa présence ont frappé les nouveaux adhérents.
Nous devons convaincre parce qu'à la question de savoir qui peut le mieux présider ce pays dans une période difficile, la réponse est clairement Fabius.