Irène Félix

Côté recettes : les dotations en provenance de l'Etat sont d'autant plus importantes que les compétences confiées par les communes à l'agglomération sont importantes. A Bourges Plus, très peu de compétences ont été confiées à l'agglo. Les dotations de l'Etat sont donc faibles. On le savait dès le départ, les socialistes berruyers avaient alerté en vain à ce sujet. Le projet de transférer à l'agglo la responsabilité de la collecte et du traitement des ordures ménagères semble venir bien tard.
L'autre recette importante est le produit de la taxe profesionnelle, l'impôt local prélevé sur les entreprises. La loi votée par la droite l'an dernier qui plafonne le montant de cette taxe selon différents critères limite désormais l'évolution de cette recette.
Donc côté recettes, pas d'évolution significative en vue.
Côté dépenses, cela va évoluer bien sûr régulièrement : pour le personnel de l'agglo, pour les charges, ... La grande préoccupation de ce vendredi était le coût des transports en commun. Il faut dire que depuis des années, le bus circulait à Bourges et dans les communes voisines sans rien coûter aux communes, ce qui était un cas rare. La perte de recettes venant d'établissements militaires, la fin d'une prise en charge indue par le Conseil Général, l'évolution de la demande ont conduit à une situation nouvelle en 2006.
Cela ne me choque pas que l'agglo prenne à charge une partie du coût du bus, sous réserve que le service corresponde bien aux besoins et que la situation de quasi monopole de la société qui assure le service soit régulièrement remise à plat. Ce sera à rediscuter.