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26 novembre 2006

Congrès national du Parti Socialiste

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Le Congrès national d'investiture de Ségolène Royal pour l'élection présidentielle s'est tenu ce matin à la Mutualité. Accueil rassembleur de Patrick Bloche, premier fédéral de Paris. Accueil tonique et social de Bertrand Delanoë. Annonce des résultats par François Rebsamen, manifestement frustré de ne pouvoir en dire plus.
La parole était donnée à Ségolène Royal :


remerciements aux concurrents, aux militants, à François Hollande pour l'organisation des débats. Elle fait référence au projet socialiste et propose dans la foulée une campagne qui commence par repérer "les vrais problèmes des Français". Distinction entre droite et gauche, refus de la précarité, de l'absence d'avenir pour les jeunes, du communautarisme, des insécurités. Elle a des accents passionnés quand elle cite les féministes et Olympe de Gouge et considère sa désignation, celle d'une femme, comme un choix révolutionnaire. Concernant la campagne, elle annonce l'ouverture de quatre débats participatifs sur : l'éducation, la formation et l'accès au premier emploi ; la lutte contre toutes les formes de violence ; la vie chère, le dialogue social et l'efficacité économique ; l'excellence environnementale et le co-développement solidaire.

Ce qui me touche toujours le plus dans ces grands rassemblements, ce sont les messages de nos camarades étrangers : A. Papandréou, Président de l'Internationale Socialiste a insisté sur la place du socialisme français dans le socialisme européen et mondial ; Elio di Rupo, secrétaire du PS belge francophone, dans un bon et chaleureux discours a parlé de la nécessaire relance européenne et du besoin de France pour faire l'Europe. Messages aussi du Président du PSD, de Romano Prodi, de Jose Luis Zapatero, de Michele Bachelet, Présidente du Chili. Oui, cette mise en perspective des enjeux et des échéances, ces encouragements et parfois ces espoirs venant de nos camarades nous obligent.

Le soutien du pRg était affirmé par Jean-Michel Baylet, président de ce parti qui a choisi de soutenir dès le premier tour la candidate socialiste. C'est le début d'un rassemblement. Peut-être ira-t-il plus loin ?

En conclusion de la matinée, dans un bon et très ferme discours, avec son inimitable façon de tourner la droite en dérision, François Hollande rappelait que la candidate "procédait du PS" et qu'elle devait porter son projet. Emploi, pouvoir d'achat et lutte contre la précarité, accès au logement, autonomie pour les jeunes, grave question de la désindustrialisation, école et formation, sécurité, services publics, protection sociale : le projet et les engagements étaient là et François Hollande se posait en gardien de cette ligne politique.

C'est parti.

L'après-midi, nous avions, premiers fédéraux, une réunion de travail sur la campagne avec la candidate. Campagne participative, c'est sûr, si participer c'est d'abord travailler ! Avec, m'a-t-il semblé, des directives assez fermes ! En fait, c'est plutôt bon signe.

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