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07 janvier 2007

"Il faut que ça change"

"Il faut que ça change" : c'est le principal message recueilli au cours de ces derniers jours de distribution massive de voeux. Quand cela s'accompagne d'un "bonne chance pour votre parti", tout va bien. A défaut, on ne sait jamais très bien ce qui peut accompagner cette envie de changement, ce sentiment que la situation devient insupportable.
Oui, il faut que ça change. Il faut que la gauche gagne et qu'elle réussisse. A nous de jouer.

Commentaires

Au devoir de victoire s'ajoute effectivement pour la gauche un devoir de réussite . Parce que les attentes des françaises et des français sont réelles, parce que les besoins sont grands, parce que l'urgence sociale ce n'est pas que des mots mais bien une réalité quotidienne pour des centaines de milliers de personnes dans notre pays, parce que l'on ne peut pas accepter que des gens , aujourd'hui, passent encore des nuits, en hiver, à dormir dans la rue, parce que l'on ne peut pas accepter de voir se multiplier la désocialisation, la précarité , l'absence de perspectives...Oui, le défi est immense et la situation devient de plus en plus préoccupante, malgré ce que l'actuel gouvernement cherche à faire croire...
Certes, personne ne cherchera à donner l'illusion que la tâche sera aisée et qu'il suffirait de claquer dans ses doigts pour faire disparaître les problèmes de notre pays mais la gauche, elle, se doit, avec énergie, courage et détermination, devant la dureté et les incertitudes de notre époque, de proposer des décisions concrètes, des actions au quotidien, motivées par un idéal fort.
En cette période de voeux, ce que nous pouvons souhaiter pour notre pays, c'est , tu as tout à fait raison, que la gauche parvienne au pouvoir pour changer la donne, pour sortir du dogme de la libre concurrence et de ses "degâts collatéraux", dont fait partie le moins disant social comme règle de conduite. Il faudra passer à l'offensive, sur le plan de la croissance et de l'emploi, notamment. Nous ne pouvons, par exemple, accepter que les bons résultats obtenus par une grande partie des entreprises du CAC 40 n'aient pas été utilisés pour revaloriser les salaires ou créer des emplois et que la rémunération du travail ne suive pas celle du capital (+ 64% d'augmentation pour les actionnaires entre 2000 et 2004 !). Ne sous-estimons pas le pouvoir de la politique. L'action publique ne peut certes pas tout dans le monde actuel mais elle peut encore beaucoup si on a le désir de lui rendre ce pouvoir !
Oui, "il faut que ça change"...!

Écrit par : Pierre Dedet | 08 janvier 2007

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