23 octobre 2007
Eau potable
L'alimentation en eau de Bourges se fait aujourd'hui par trois sources :
- un captage au coeur des Marais de Bourges, pas trop riche en nitrates mais susceptible d'être contaminé par des polluants de toutes sortes. Il est voué à la fermeture car il ne peut pas être correctement protégé ;
- plusieurs captages au Porche (à l'amont du Val d'Auron), alimentés par un bassin versant agricole, (trop) riches en nitrates ;
- de l'eau en provenance de la nappe de Loire, captée à Herry. Cette eau est de bonne qualité mais les volumes pompés ne sauraient suffire à tous les Berruyers. Le mélange avec l'eau du Porche est donc aujourd'hui la solution.
Mais si l'eau du Porche continue de se dégrader, il faudra fermer. Déjà, les volumes mis en mélange ont dû être réduits. Déjà aussi, on prospecte en Loire pour augmenter les volumes amenés sur Bourges.
C'est toujours pareil : on va plus vite et mieux pour fuir les problèmes que pour les affronter. Le travail fait avec le monde agricole pour protéger efficacement l'eau du Porche ne semble tellement pas convaincre les décideurs de Bourges Plus qu'ils anticipent déjà son échec !
C'est ça, le développement durable ???
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Commentaires
La pollution du captage du Porche est agricole avec les nitrates mais elle est d'autre nature . Cette autre pollution vous n'en parlez pas pourquoi?
Écrit par : nano718 | 25 octobre 2007
Je pense (j'espère) que les bulletins d'analyse de l'eau distribuée sont consultables à Bourges Plus. En plus des nitrates, il existe, de mémoire, quelques inquiétudes aussi dans le domaine des pesticides.
Pour être complet, le diagnostic sur le bassin du Porche a, toujours de mémoire, relevé la diversité des origines des nitrates observés au Porche. Certains de ces nitrates proviendraient des engrais minéraux épandus sur les cultures, d'autres d'azote organique c'est à dire, étant donné la rareté de l'élevage dans ce secteur, de rejets des ménages.
Il me semblerait en conséquence prioritaire que Bourges Plus s'intéresse à la mise aux normes des rejets des assainissements non collectifs dans le bassin versant qui alimente ses habitants en eau potable. Or actuellement, il n'y a pas de zone prioritaire définie sur ce dossier. Ce n'est pas très cohérent.
Écrit par : Irène Félix | 26 octobre 2007
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