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15 novembre 2008

Bons baisers de Reims !

S'il y a une certitude, c'est que la question des salaires, avec celle des alliances, est au coeur des débats et des différences entre les motions. Les différents intervenants qui se succèdent depuis ce matin se distinguent entre ceux - les "royalistes" - qui appellent au rassemblement sans préciser leurs engagements ; et les autres, qui insistent sur ces deux questions. Mention spéciale, à l'heure où j'écris ces lignes, pour Arnaud Montebourg avec la mise en perspective de la question des salaires au niveau mondial ; et pour Gérard Filoche et son toujours sincère plaidoyer pour la question salariale en France. Mais aussi pour Bertrand Delanoë, avec le rappel de quelques exigences dont j'espère qu'elles permettront de bâtir un rassemblement sur une ligne politique commune.

J'ai, par téléphone, quelques nouvelles de ce qui se dit dans la presse dnas le Cher. Il paraît que j'aurais perdu le congrès. Je rappelle aux uns et aux autres que je ne suis pas candidate au poste de première secrétaire nationale du PS. Je trouve un peu insultant pour les militants du Cher que de leur prêter l'intention d'avoir voulu voter pour le local alors que le débat était national.

Mais tout de même : si on appliquait aux autres leaders de motions les mêmes critères d'analyse qu'on applique à celle que j'ai défendue, certains commentaires pourraient être cruels !

Et tout de même encore : si le débat sur Bourges était celui des alliances aux municipales, qu'on abaisse les masques : qui, aujourd'hui, prône l'alliance avec le MODEM, avec Alain Tanton, l'allié de Lepeltier et de l'UPM ?

Fabius vient d'intervenir. En premier opposant à Sarkozy. Très bon, comme d'hab. Je ne suis pas objective, c'est sûr. Il vient de conclure sur la réaffirmation de l'alliance exclusive à gauche. Comme Delanoë. Comme Hamon. Ovation. Et si, à cet instant, le congrès basculait ? Je croise les doigts !

Commentaires

j'écoute Ségolène et j'ai l'impression tout d'un coup d'être au sein d'un concile ou de la conférence des évêques de France ; le congrès se déroule t-il à Reims pour le sacre de notre future monarque?

Écrit par : sylvie | 15 novembre 2008

Bonsoir,

Pour répondre à Sylvie et en mémoire d'un meeting de Michel Guérineau (PCF) il y a une dizaine d'années qui citait des extrait de la conférence des évêques de France, je te recommande la lecture de ceci :
http://www.paperblog.fr/1170248/note-de-la-conference-des-eveques-de-france-sur-la-crise/

Je suis sympathisant socialiste et comme beaucoup non pas irrité par les débats mais perplexe face aux vieux démons qui agitent encore le PS. Il en est un qui me hérisse à la lecture de certaines lignes de ce blog : un anti-cléricalisme primaire (n'oublions pas que l'un des fonds électoraux du PS reste les cathos de gauche qui ont bien plus à nous apprendre que beaucoup de militants dits de gauche, Rq : je ne suis pas catholique) pour tirer sur Ségolène ROYAL.
A ce propos, j'ai participé à la campagne présidentielle de cette dernière, et on sentait déjà toute l'hypocrisie des dirigeants socialistes locaux et nationaux qui apportaient leur soutien à reculons. Le congrès de Reims a révélé toute la haine ourdie contre elle.
Ségolène ROYAL est critiquable à bien des égards, mais veillez à ne pas en faire une martyr, ce qui tuerait tout débat d'idées. Elevez un peu vos critiques, nous y gagnerons tous.
L'un des derniers posts d'I. FELIX en réponse à Thomas est argumenté, j'ai eu plaisir à le lire.

Cordialement

Jérôme

Écrit par : Riffault | 18 novembre 2008

Puisque vous évoquez les alliances , pouvez vous nous parler de Martine Aubry et de l’alliance du PS avec le MODEM à Lille… j’ai l’impression que vous n’êtes pas à une contradiction prêt…

Écrit par : renov | 19 novembre 2008

Il n'y a pas, me semble-t-il, d'anti-cléricalisme dans mes propos. Simplement un souci de rationnalité dans le discours politique. Je n'invoquerais même pas la question de la laïcité qui, dans le discours de S. Royal à Reims ne me paraît pas avoir été atteinte (en tous cas, je n'en ai pas le souvenir). Ce n'est pas seulement une affaire de style - même s'il y a sûrement un peu de cela - : mais le côté sentimentaliste, charitable, émotionnel, sied mal, à mon sens, à un discours de gauche qui construit son engagement sur la raison, pense des systèmes de solidarités et pas de charité, défend l'homme et la femme émancipés par l'école.

Écrit par : Irène Félix | 19 novembre 2008

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