21 novembre 2008
Dans le Cher, c'est Aubry ...
Dans le Cher, le résultat du deuxième tour pour le congrès du PS est le suivant :
Aubry : 204 voix (60 %)
Royal : 138 voix (40 %).
Les votes entre les deux tours ont été pour le moins surprenants. Allez, disons-le : incohérents.
Mon inquiétude lors du congrès à Reims était juste. Mais j'étais encore trop optimiste. Les tendances du national sont mauvaises.
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Commentaires
Bravo le Cher de cet avantage donné à Martine Aubry. Cela redonne espoir aux citoyens de gauche. Je reprend ma carte abandonnée depuis plusieurs années. Enfin un espoir pour ceux qui ont plus de convictions que d'ambition personnelle. A bientôt à vos côtés.
Écrit par : François | 22 novembre 2008
Bonsoir,
Je viens d'écouter la décision du conseil national qui valide l'élection de Martine AUBRY. J'en prends acte, en souhaitant que la "mystique du rassemblement" (pardonnez ce trait d'humour, mais le mot "rassemblement" a été tellement utilisé ces derniers temps avec si peu de conviction par les socialistes, qu'il en est devenu incantatoire ! Voire liturgique) puisse se réaliser.
Vous vous interrogez sur l'incohérence du vote dans le Cher. Je n'y vois pas d'incohérence dans la mesure où vous avez réussi à faire de Ségolène ROYAL une victime.
Je ne suis pas un fervent supporter de Mme ROYAL (trop d'improvisation, trop d'idées brouillonnes), mais au fil des semaines, vous m'avez convaincu de la soutenir (au moins moralement puisque je ne suis pas adhérent).
Vos lignes m'ont agacé, particulièrement votre post indiquant un montage grossier des discours AUBRY-ROYAL à Reims (j'ai été d'ailleurs déçu que vous indiquiez une telle référence : depuis quand peut-on résumer au PS les discours des uns par un montage vidéo aussi court ??? Méfaits d'internet, il est facile d'ériger en référence tout ce qui passe sur le réseau. Un peu de sérieux, plutôt que ce genre de film qui relève plus de la propagande proposez un véritable argumentaire politique).
Vous n'avez eu de cesse de pointer les incohérences de ROYAL, oubliant celles de Martine AUBRY (lisez à ce sujet le très bon éditorial de Jacques JULLIARD dans l'Obs de cette semaine).
Vous avez accusé tel soutien local de ROYAL d'une "campagne de dénigrement" contre le candidat à la Fédé du Cher, mais bon sang, le combat politique n'est pas celui-là, l'engagement politique ne se résume pas à de sinistres manoeuvres.
Comment voulez-vous après cela, après la hargne, après la vindicte démagogique, que des électeurs, oubliant probablement la raison, se tournent vers celle qui leur semble la plus en danger ? Car au fond, être socialiste c'est d'abord refuser de hurler avec les loups (je ne m'apitoie pas sur Mme ROYAL, elle a le ressort qu'il faut pour faire face, mais je constate une union opportuniste, hétéroclite et honteuse de sbires en tout genre).
Cordialement,
Jérôme
Écrit par : Riffault | 25 novembre 2008
J'entends vos critiques et je constate que sur un point au moins, vous avez raison : Ségolène Royal aura réussi à passer pour une victime ! Pas complètement toutefois, les sondages (chacun verra à quel point il y a de l'humour à ce que je fasse référence aux sondages !) disent que son refus de reconnaître les résultats des votes des militants finit par agacer les Français.
Sur le montage vidéo, vous n'avez pas tort en principe : avec des images bien arrangées, on peut faire passer des messages très orientés. Mais je ne crois pas que ce montage soit une caricature : ce sont des extraits réels et conformes au message que chacune des deux candidates a voulu faire passer. Je crois qu'il n'est pas respectueux de la stratégie de S. Royal que de qualifier ces images de caricature la concernant : elles sont ce qu'elle a voulu montrer d'elle et de sa posture. Elles sont ce pour quoi une partie du PS vote pour elle, même si ce n'est pas mon choix.
Voilà, quant au local, je ne pense pas que le combat sur les idées politiques puisse être appelé à la rescousse pour justifier une tentative de rassemblement entre motions que tout sépare politiquement, contre le candidat de la motion D. Mais cela est relativement secondaire.
Demain, et ça, j'en suis sûre, il faudra et nous allons travailler ensemble. Dans le Cher, c'est ce que nous avons fait toutes ces dernières années : j'en ai été, dans mes fonctions, l'animatrice et la garante. Nos responsabilités départementales nous y obligent. Nos convictions militantes, à tous, prendront, j'en suis sûre, le dessus.
Et si vous êtes sympathisant de gauche, on vous le doit.
Écrit par : Irène Félix | 25 novembre 2008
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