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22 novembre 2009

Conseil Municipal : Avaricum et taxe de séjour

Il y avait à mon sens deux dossiers imporatns au Conseil Municipal de Bourges, vendredi soir : un report de la date limite de signature de la vente du terrain pour Avaricum et la mise en place de la taxe de séjour à Bourges.

Pour Avaricum, la délibération proposée donnait deux informations, l'une désormais connue - les découvertes archéologiques -, l'autre jusqu'ici gardée discrète - l'absence de réponse de la Préfecture au titre de la loi sur l'eau-. Ces deux aléas devant être levés avant la vente, et n'étant pas levés, la vente doit donc être repoussée.

Notre opposition au projet avait pour point de départ la suppression du logement social en coeur de ville. Mais les HLM détruits, j'avais, pendant la campagne électorale, indiqué que nous poursuivrions le projet -sous réserve des autorisations - avec plusieurs points à corriger : réintroduire une part de logement social parmi les logements qui seront proposés ; rendre public l'espace extérieur au centre du projet ; prolonger le projet par la piétonisation de la place Cujas, pour en faire un véritable lieu d'attraction au coeur du réseau commerçant actuel et "tirer" vers la vieille ville commerçante les visiteurs d'Avaricum. Cela devait aussi entrer en cohérence avec des projets de transports publics plus ambitieux.  

Je trouve hasardeux d'avoir engagé les travaux sans avoir eu l'autorisation au titre de la loi sur l'eau. Je reconnais que ce point, bien gardé secret, m'avait échappé. Comme si une course de lenteur était engagée entre les services pour savoir qui dirait non. Hasardeux parce que des sommes tout de même très élevées ont déjà été engagées pour le dévoiement de l'Yèvrette et pourraient se retrouver totalement à la charge des Berruyers.

Vendredi, nous avons interrogé sur la capacité à réaliser le projet, dans son économie actuelle, qui repose sur un immense parking. Or s'il faut creuser moins (loi sur l'eau) et moins large (pour protéger des restes gallo-romains), une adaptation du projet est probablement nécessaire. Est-ce que cela sera acceptable pour l'investisseur ? A quel prix ? Il me paraît normal de poser la question. Et même d'envisager qu'il ne se fasse pas. J'ai eu le droit à une réponse d'un volontarisme affirmé qui cachait mal une réelle interrogation.

L'autre dossier intéressant du Conseil était la mise en place de la taxe de séjour. Certes, la droite la met en place pour boucler un budget très contraint. Mais il est aussi intéressant de noter que cette décision acte le fait que le tourisme à Boruges est une activité économique qui peut être créatrice -et pourvoyeuse - de richesse.

A Bourges, ville qui se pense premièrement industrielle, c'est presque une petite révolution !

 

Commentaires

Ce "hoquet" d'Avaricum peut être une occasion de repenser la politique commerciale de l'agglomération de Bourges.

On peut envisager plusieurs pistes:
-Arrêt de l'implantation de commerces route d'Orléans.
-Arrêt de construction nouvelle route de la Charité et amélioration de l'esthétique de la zone et occupation des surfaces vides.
-Blocage du projet d'un grand Leclerc.
-Obligation pour tous habitants d'être à moins de 500 mètres d'un surface alimentaire (exemple de Fribourg en Allemagne; pour cela il faut mélanger les activités résidentielles,commerciales et de travail et crée des mini centre de commerces).
-Augmentation de la zone piétonne (Place Gordaine et Jacques Coeur,rue Bourbonnoux,une partie de la place Cujas, et limitation de l'accès à rue Moyenne) et amélioration du réseaux de bus (vois de bus en site propre).
-Agrandissement du petit Leclerc, création de magasins au Prado et transformation de la Halle au Blé en mini Avaricum (le marché se ferait autout le samedi).
-Réduction du projet Avaricum actuel avec sa réalisation sur une surface plus réduite et modernisation de la halle Saint Bonnet.

Voila quelque pistes pouvant palier aux problème d'Avaricum tout en permettant au centre de se renforcer face à la périphérie (et tous ses effets néfastes).

Écrit par : Mussio F | 23 novembre 2009

Tout à fait d'accord pour votre démarche.
La Halle au blé doit s'y intégrer, avec enfin une liaison piétonne agréable entre les cinémas (et leur parking) et la ville, donc réaménagement (déménagement) de la gare routière et des alentours de l'actuel Centre Leclerc, le cas échéant reconfiguré ; il faut aussi penser le lien plateau de la machine agricole et rue d'Auron pour desservir la rue d'Auron par le bas en même temps qu'on accentue encore le lien rue Moyenne -rue d'Auron par la rue des Armuriers pour la desservir par le haut. Je pense que cette rue doit être défendue, aps seulement pour sa convivialité mais parce qu'elle permet l'installation d'un "autre commerce" avec des pas de portes moins coûteux que dans le reste du centre ville. Mais pour cela, il faut défendre le maintien en surfaces commerciales des rez-de-chaussée, sinon, les propriétaires pourraient avoir tendance progressivement à tout transformer en logement ou ... garages !

Écrit par : Irène Félix | 23 novembre 2009

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