31 janvier 2010
Conseil Municipal et démolition du dojo
La démolition partielle du dojo, détruit par un incendie il y a un peu plus d'un an était soumise au vote du Cosneil Municipal vendredi.
Bien sûr, il faut détruire, tout ou partie et redonner aux judokas, gymnastes et autres sportifs l'équipement dont ils ont besoin. Et comme les assurances doivent jouer, tout ne sera pas aux frais du contribuable berruyer. Tant mieux.
Mais une fois encore, on aimerait une réflexion un peu plus collective et transparente sur le sujet. Le site du dojo est stratégique, à l'entrée du Centre ville. Il peut servir - il sert déjà - de parking de périphérie pour des personnes qui prennent ensuite le bus (ou leurs deux jambes) pour aller travailler en ville. Cette fonction pourrait être renforcée en augmentant les possibilités de stationnement, par exemple avec un parking en silo, coiffé par le dojo. Cette option, mentionnée au Conseil par André Decourt, manifestement étudiée par les services de la ville a été rejetée en raison de son prix. Elle nécessiterait, bien sûr, de mettre en place le service de transports en commun ad hoc en complément.
Je ne suis pas, a priori, hostile à ce que les dépenses des collectivités, surtout en matière d'investissement, soient étudiées au plus juste. Et en tous cas arbitrées avec soin. Mais justement, est-ce que "l'opportunité" offerte par la destruction du dojo ne doit pas être saisie, quitte à modifier les priorités.
Il ne s'agirait pas alors de faire un équipement sportif plus coûteux. Mais de progresser dans le sens d'un plan de déplacement urbain plus cohérent et plus économe en carbone.
Cela aura été le grand enseignement de ce Conseil Muncipal : l'absence de plan d'ensemble pour les déplacements dans la ville et l'agglomération nuit à l'intelligence prospective des projets et des arbitrages à faire. Ce plan dont la réflexion est à peine lancée par l'agglomération fait défaut.
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