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15 avril 2011

Conseil Municipal

Le menu était consistant avec beaucoup d'interventions nécessaires, même si nous ne nous sommes pas éternisés.

Impossible par exemple de ne pas dénoncer la suppression massive de classes à Bourges.

Impossible de même de ne pas rebondir sur la présentation faite par le Maire concernant le budget : 3 millions de recettes en moins pour la ville en provenance de l'Etat depuis trois ans, soit "7 à 8 points d'impôts". Ce que nous dénonçons de la stratégie de l'Etat qui démolit avec méthode les services locaux s'illustre à nouveau. Sans compter les 100 000 € de l'Etat qui manquent pour le Contrat Urbain de Cohésion Sociale et les 50 000 € qui manquent sur le Programme de Réussite Educative.

Impossible de ne pas à nouveau interroger sur le dossier Avaricum alors même que le projet de logements à la place de l'école maternelle (fermée) est stoppé et que le projet commercial piétine : on en est, avant signature de la vente à la filiale de Vinci, à l'instruction du permis de construire par la DREAL (Direction régionale de l'environnement) ...

Impossible de ne pas souligner, lors du lancement du Plan Climat Energie et du bilan de l'Agenda 21, que finalement, hormis le réseau de chaleur, rien de bien extraordinaire n'a été fait à Bourges. Et que l'absence de volet social à l'Agenda 21, la pauvreté de l'approche "éducation à l'environnement", fait toujours défaut. Sans compter qu'il ne semblait pas possible, ce soir, de savoir comment ces différents plans allaient être élaborés.

Impossible enfin de ne pas dénoncer les approximations concernant les projets qui conduisent à faire et refaire (donc payer et repayer) pour les aménagements. Le dernier en date est l'aménagement de la Place Cothenet à la Chancellerie : on découvre, après coup, qu'il pourrait y passer des bus ... et qu'il faudrait donc un couloir dédié. On croit rêver !

Impossible de ne pas dénoncer le nouveau développement de la vidéosurveillance, au sein même du parc HLM, sur des espaces privatifs. Comment, contrôlé par qui ? Les organismes HLM seraient bien inspirés de remettre plutôt des gardiens, des agents d'entretien, du lien social. Les caméras, cela ne règle pas les problèmes de voisinage.

Suite au prochain Conseil.

 

 

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