20 avril 2011
APEIS : association des chômeurs et précaires de Bourges
Le temps est, j'en conviens, plutôt au Printemps.
Je voulais toutefois revenir sur la visite que j'ai faite vendredi dernier à l'APEIS, l'association des chômeurs et précaires de Bourges. J'ai voulu, symboliquement, entamer cette nouvelle phase de mon mandat en charge de l'économie en allant rencontrer des personnes qui ne trouvent pas de travail, travaillent de façon aléatoire (intérim) ou précaire, gagnent insuffisamment leur vie en étant à leur compte. J'ai rencontré, autour du Président, des gens très intéressants, responsables, lucides et solidaires. Leur volonté commune : permettre à tous d'accéder à internet pour rester "dans le coup" ; et s'entr'aider autour de la recherche d'emploi mais aussi de l'entr'aide face aux milliers de problèmes auxquels sont confrontés les gens pauvres.
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Commentaires
Tu as raison, la pauvreté à changer de visage. Ceux qui sont en dehors du circuit économique des marchés, sont pour la plupart des gens fort employables… Si notre société les prive de travail, c’est que d’autres travailleurs dans les pays émergents sont payés avec des monnaies à parité faibles. Les bénéfices s’engrangent à travers les paradis fiscaux et enrichissent bon nombre de politiques véreux et de dirigeants sans scrupule. Le système libéral n’a jamais autant produit de riches et de pauvres dans les pays développées. Mais il permet par contre de donner des classes moyennes et riches aux pays émergeants. Comment pouvons arriver à un équilibre si seul se réunissent une petite parti du monde en G8, G20, etc.… Pourquoi les organismes internationaux, FMI, OM et tous les autres, ne prennent en compte qu’une économie basé sur les acteurs financiers ? Comment enrayer cette pagaille financière. Les banques n’ont jamais réalisées autant de profits dans les marchés boursiers et elles considèrent que la spéculation est un élément essentiel du dopage de l’économie ! Il devient urgent d’arrêter cette forme d’anarchie financière, ou les plus gros financiers s’enrichissent grâce au dérèglement. Déjà, les maillons faibles du système sautent, je veux dire ceux qui se sont enrichis en toute illégalité et qui sont sous les barreaux : politiques et escrocs. Mais une alternative d’économie solidaire, devra être un exemple pour tous. Le conseil général s’est engagé dans le développement des COOP, des sociétés non dé localisables et encourage la passation de marché dans les sociétés solidaires, celles qui équilibrent la répartition des profits entre : emploi, investissements productifs et actionnariat. C’est un premier pas vers la raison…
Écrit par : jacques NOYER | 29 avril 2011
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