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07 août 2012

Maisons de retraite

J'ai profité du calme (très relatif) de l'été pour visiter vendredi et lundi des Etablissements pour Personnes Agées Dépendantes du Cher.

Aux Aix, un ancien foyer-logement a été transformé il y a deux ans en EHPAD. Le cadre est agréable, comme souvent dans ces anciens foyers-logements, avec des "pavillons" plus ou moins reliés ensemble, de la verdure, de la lumière, des chambres assez spacieuses, les personnes accueillies encare assez valides. Nous avons un échange intéressant avec des résidentes qui font part de leurs souhaits, notamment pour faciliter leurs déplacements. Car les inconvénients des anciens foyers sont aussi bien là en particulier des dénivelés à franchir d'un pavillon à l'autre et divers problèmes de mise aux normes. J'ai proposé l'aide technique du Conseil Général pour trouver la bonne formule, entre la commune, propriétaire des lieux, et l'association de gestion et favoriser les nécessaires prises de décision.

Lundi, c'était à Bourges et Chezal-Benoît que je visitais les installations de George Sand. Les Amandiers, à Bourges, site datant de 1996, sans grande difficulté si ce n'est pour sortir quand on a une chambre à l'étage. Nous échangeons sur l'intérêt d'avoir un Pôle d'Activité Spécialisé pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer (PASA). Intéressante discussion aussi sur les évolutions des attentes des personnes âgées, avec de nouvelles générations entrées en maison de retraite : internet, musiques préférées, ... Il va falloir faire évoluer les références et parfois les compétences des animateurs pour y répondre.

A Chezal, le bâtiment date des années 50 et cela fait de nombreuses années que des projets de reconstruction existent. Ils devraient enfin aboutir. Les locaux sont vétustes, les chambres encore à 4 lits entassés dans des espaces exigus. Pourtant, grâce à des locaux entretenus avec soin, décorés, clairs, grâce à une forte implication d'animation des personnels, l'impression générale n'est pas trop oppressante. Il n'empêche : la reconstruction, pour laquelle le Conseil Général a prévu des crédits conséquents (1 125 000 €), est indispensable. Chezal dispose d'un "PASA".