Irène Félix

Merci à Bombix (dont j'espère qu'il n'a pas d'affinité pour les bombes), pour le commentaire qu'il fait sur la note sur le logement avec notamment la reprise d'un article de Michel Rocard. Je vous invite à la lire.
L'enjeu c'est effectivement de retrouver un contrepouvoir au monde de la finance. Au risque de faire hurler certains - non sans raison au demeurant -, j'indique que l'un des objectifs de la gauche quand elle s'était hasardée dans la constitution de plans d'épargne d'entreprise et autres "produits" de capitalisation des salariés était de constituer des outils financiers nationaux pour tenter d'imposer autre chose que le dividende maximum dans les conseils d'administration des entreprises. Est-il possible que ce soit efficace ? Les fonds de pension ou assimilés européens pourraient-ils avoir d'autres exigences que les fonds de pension américains ? On peut en douter. Est-ce plus facile au niveau local (régional) avec une fibre "régionaliste" plus affirmée ? C'est au moins tenté dans certaines régions. L'Etat actionnaire lui-même a-t-il vraiment un autre comportement ? Pas sûr, mais là, Bombix a raison, ce n'est que (!) une affaire de choix politique.