Irène Félix

Je poursuis la note précédente. Erreur de procédure, un des membres de la famille T a été libéré du centre de rétention où il avait été envoyé. Il a été ré-arrêté "par erreur" dès son retour à Bourges. Puis à nouveau relâché. J'espère que les autres membres de la famille sont aussi libérés à cette heure et qu'ils vont pouvoir se retrouver. Cela dit, rien n'est résolu pour eux pour autant. Faut-il avoir été en souffrance dans son propre pays pour supporter de telles mesures chez nous ... et vouloir y rester. Comment ceux qui sont en responsabilité peuvent-ils ne pas faire ce simple constat ?  

Mais l'écoeurement continue : manifestement, il fallait intimider la famille A., avec les jeunes enfants. La mère a elle aussi été arrêtée avec le plus jeune. Par erreur. Pour une heure. Intimidations, menaces, mises en scène : où et quand vivons-nous ? Par quelle déraison en arrive-t-on à un tel acharnement, comme s'il y avait plaisir à faire souffrir ?

Cela s'appelle comment ?