29 mars 2010
Conseil Municipal de Bourges
J'ai un peu titillé Lepeltier en début de conseil sur les absences dans les rangs de sa majorité (les régionales ont fait des dégâts ?) ; sur les promesses non tenues concernant les impôts puis qu'après une hausse l'an dernier, on assiste à une nouvelle hausse cette année du côté de la taxe des ordures ménagères ; et sur les politiques de l'environnement qui oublient d'être aussi des politiques sociales : c'est vrai des politiques des déchets comme de la taxe carbone, on voit le résultat. J'ai conclu en suggérant que ces débats, certes nationaux, certes locaux, avaient aussi été des débats régionaux dans un contexte de baisse profondément ressentie du pouvoir d'achat des familles. Il n'avait pas l'air de vouloir en parler, qui sait pourquoi ...
Autre gros dossier du Conseil, le plan de prévention des risques d'inondation : 11 % de la population berruyère est en zone inondable mais on conserve un règlement qui permet des constructions en zones inondables : certes, il ne s'agit que "d'équipements sportifs et touristiques sans hébergement". Il n'empêche que ces équipements peuvent subir des dégâts du fait des inondations et contribuer à entraver l'étalement des eaux. Je trouve cela contestable. Comme je trouve long le temps qui a été nécessaire pour proposer ce projet (par l'Etat) qui chemine depuis 1999 alors que des projets ont continué de se développer dans des zones sensibles.
Enfin, il nous a été présenté un projet de sectorisation scolaire pour le nouveau lotissement des jardins du Val d'Auron, derrière la gendarmerie. Pour traduire : dans quelle école iront les enfants de ce quartier ? Le projet est de les orienter vers l'Aéroport, à un peu moins de 2 kilomètres de là, avec traversée de l'avenue de St Amand au carrefour avec Trouy. Je toruve le résultat peu satisfaisant, sachant en plus qu'il n'est pas prévu de service de bus. C'est un des effets d'une urbanisation par a-coups, sans réflexion globale.
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