24 septembre 2010
Conseil Municipal
Ce Conseil Municipal de rentrée était l'occasion d'interpeler le Maire sur les fonctionnement de différents services publics municipaux.
Nous avons demandé un bilan de fonctionnement du Centre social de la Chancellerie, dont la gestion a été reprise par la Ville en janvier. Modification brutale de la tarification, associations priées de quitter les lieux sans que rien n'ait été préparé pour les reloger, inquiétudes : la transition a été, au départ, mal vécue. Après nos interventions et celles des habitants, la question des tarifs avait été revue, les associations se sont débrouillées comme elles ont pu ... et il semblait que les choses se tassaient. Opération satisfaction dans la presse de l'adjoint concerné, avant l'été. Pour finalement ne pas renouveler le contrat de la directrice. Il faudrait savoir : soit tout va bien, soit tout ne va pas bien. Ces ruptures successives, en tous cas, déboussolent les habitants. Je crois qu'il n'est pas anodin, pour des gens qui savent ce qu'est la précarité, de voir des personnes qui sont ou pourraient être pour elles des références, subir la précarité. Même s'il est évidemment difficile d'évoquer la situation personnelle d'un agent de la ville en public, le moins qu'on puisse dire est que l'on n'a guère eu d'explication. Et qu'il est bien dommage que les habitants s'organisant pour pétitionner ne soit pas mieux reçus et écoutés.
Là où manifestement tout ne va pas bien, c'est dans les services culturels : deux audits, deux ruptures "à l'amiable" : avec le conservateur des musées d'une part ; avec le directeur du Conservatoire d'autre part. Si on y ajoute le départ en retraite de la directrice du réseau des bibliothèques - qui ne semble pas plus regrettée que cela par l'adjoint concerné - cela fait beaucoup d'équipements culturels en attente de projet. Mais "tout va très bien, Madame la marquise, ..." nous a-t-on répondu.
Enfin, cette rentrée, c'est aussi la fin du CEL sans réaménagement des rythmes scolaires. On arrive donc à cette situation qui est la pire : l'école sur quatre jours, avec les problèmes d'attention que cela pose ; et avec la nécessité de mettre les enfants en centre de loisirs à la journée le mercredi quand les parents travaillent. Cela pose aussi, évidemment, la question des emplois qui étaient concernés. Désengagement de l'Etat, certes, mais mauvaise solution à l'arrivée.
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