Irène Félix

Un problème ? pas de problème ? c'est en substance le discours de P. Gitton, hier, au Conseil. Sauf que je constate que les inquiétudes que nous avions étaient bien réelles et qu'il était donc utile de les faire lever. Réaménager les bâtiment actuel est difficile, coûteux mais c'est, évidemment, ce qu'il faut faire. Mais la perspective de n'avoir qu'une salle de spectacle fonctionnant en même temps ; ou de ne pas avoir la hauteur nécessaire pour accueillir de grands décors avait conduit l'Etat à s'interroger très sérieusement sur l'intérêt de poursuivre le financement de la Scène Nationale. Et nous, à nous en inquiéter...

La question du fonctionnement conjoint de deux salles a donc été prise en compte : encore a-t-il fallu cette alerte. Quant à la question de la hauteur des décors, les contraintes architecturales seraient telles qu'elles sont peu envisageables. L'important était d'atteindre ce diagnostic de façon partagée (comme on dit aujourd'hui), bref que l'Etat n'y prenne pas prétexte pour, aujourd'hui ou demain, revenir sur le label Scène Nationale. Ce point semble réglé : tant mieux. Avons-nous eu tort de nous en inquiéter ? sûrement pas !

A régler encore, la question des salles de cinémas pendant les travaux. Je n'ai pas très bien compris quelle solution allait être proposée. J'ai juste compris que poser la question, publiquement, par exemple comme l'ont fait des Berruyers à travers une pétition, était considéré comme une offense ... On appréciera.