Irène Félix

On y va, on y vit et on ne fait plus vraiment attention : mais tout de même, ce Hameau de la Fraternité, avec un si beau nom, c'était tout un projet et un projet qui fête ce bel âge de 20 ans.

Bien sûr, tout n'est pas parfait. Trop de gens ne connaissent pas le lieu (je m'en suis encore rendue compte au bistrot de la Halle St-Bonnet, en ce dimanche midi, avec mes "compagnons de bistrot" des jours de marché) ; trop de gens s'en excluent, comme d'un endroit peu fréquentable ou réservé à quelques uns. Et pourtant : avec ses associations qui cohabitent (malheureusement plus qu'elles ne collaborent), avec ses fêtes du 14 juillet (qui ont lieu le 13), avec ses journées lire en fête et les diverses intiatives des associations, avec ses conférences, ses réunions, ses échanges, ses thés à la menthe, ses cours de danse, ses ateliers pour enfants, sa bibliothèque, son espace public numérique, ... c'est tout de même un lieu exemplaire pour une vie sociale appaisée.

Et c'est bien une faute que de supprimer toute possibilité de constituer des lieux partagés de la sorte dans d'autres quartiers qui en auraient besoin : Sembat, par exemple.

Hier, j'ai passé près de quatre heures au Hameau, pour épuiser l'envie de discuter et d'échanger de nombreux acteurs du lieu ... et épuiser ma vieille carcasse fatiguée par la chaleur ! Long échange avec quelques uns des nouveaux responsables du comité des habitants, des personnes peu impliquées jusque là dans la vie de quartier mais dont la sincérité et l'ancrage populaire ne semblent pas faire de doute. Je leur souhaite bon courage et bonne chance.