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16 novembre 2008

Retour de Reims

Congrès.jpgLe congrès continue. J'aurais aimé, je ne le cache pas, un dispositif plus efficace. La journée d'hier m'avait tellement semblé créer les conditions d'un rassemblement politique sur une urgence partagée par les motions A, C, D et F : celle de relancer un parti combatif pour défendre les Françaises et les Français aujourd'hui. Tout de suite. Immédiatement.

Un parti offensif en priorité sur la question des salaires, des retraites et du pouvoir d'achat et sur la question de la répartition des richesses ; un parti inflexible sur la défense des services publics et parmi eux l'école, émancipatrice ; un parti construisant les réponses de demain autour d'une Europe réorientée; et pour cela, un parti de militants, garantissant l'alliance à gauche.

Manifestement, ce n'était pas tout à fait un rêve puisque le texte d'un accord politique a pu s'écrire cette nuit. Un grain de sable a empêché de trouver un candidat commun aux trois motions. Je sais que Martine Aubry n'avait très sincèrement pas fait de sa candidature un préalable. Ce matin, Bertrand Delanoë a redit cette convergence sur le fond, sans présenter de candidature de sa motion. Alors ?

Alors, pour l'enjeu politique, il faut continuer cette semaine à rassembler autour de Martine Aubry, pour un PS combatif, au plus près des urgences des Françaises et des Français. Rassembler, c'est ce qu'elle a fait avec brio depuis l'ouverture de ce congrès. Combative, elle l'a été et elle l'est indiscutablement, dans ses responsabilités d'élue. Proche des urgences de nos concitoyens, son ancrage dans le nord le garantit.

Repartez en campagne. Cela vaut le coup.