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09 décembre 2006

Emission de CO2 : la France recalée

Par les accords de Kyoto, plusieurs pays dont la France (mais pas les Etats-Unis) se sont engagés pour la diminution des émissions de gaz à effet de serre, ceux dont l'excès provoque le réchauffement de la planète. On sait que le développement souhaitable et souhaité des pays du sud va les conduire à augmenter leurs émissions. Si nous voulons, gobalement, maîtriser le réchauffement climatique, c'est donc d'abord au nord que les efforts doivent être faits.
La France se prévaut d'une moindre émission par habitant que les autres pays européens (en raison de la part du nucléaire) pour tenter de différer ses efforts. C'est acceptable, ... mais dans une certaine limite que le gouvernement semble avoir franchie !


Chaque pays de l'Union européenne devait allouer aux gros pollueurs industriels des "quotas" d'émission de carbone. Si l'entreprise émet plus de carbone, elle doit "se racheter" en favorisant des actions en faveur du stockage de carbone (par exemple, planter des forêts, développer le solaire, ...). A défaut, elle paie une amende.
Pour que le système soit vertueux, il faut que les droits à polluer soient calculés sans complaisance. L'Europe a jugé que la France avait été trop généreuse avec son industrie : le niveau des droits alloués est tel que ... personne n'a d'effort à faire.
C'est beau, les discours du Président sur l'environnement : mais c'est mieux quand ça se traduit dans les faits.

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