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19 juillet 2007

Droit de grève

Le droit de grève, conquête des travailleurs est mis à mal, au coeur de l'été. Ce qui est consternant, c'est que les Français en redemandent. La grève "me" gène, donc il faut l'interdire. Mais que la grève "nous" soit utile pour éviter des régressions sociales, cela n'effleure plus grand monde.
Le combat collectif s'est dilué dans le travail précaire, la sous-traitance, l'intérim, le chômage. Le rôle de la gauche, c'est de redonner du sens à la vie en société et à la nécessaire solidarité entre les hommes. C'est aussi d'entendre la détresse de ceux qui sont toujours en marge des avancées sociales.

Commentaires

Bonjour.
Le droit de grève est nullement remis en cause . Cependant il est fort désagréable pour ceux qui travaillent d'être éternellement perturbé par une minorité. Personnellement j'ai subi cette grève par les gens de la DDE faisant une opération escargot sur la N79 avec véhicules de la DDE payés par nos impots carburant payé par nos impots se fichant des personnes dans les ambulances ou d'autres n'acceptant pas de se trouver entre des poids lourds. De plus ayant le temps de regarder les bas cotes on pouvait constater que les herbes de plus de 1 mètre n'étaient pas broyées . Est-ce normal de perturber la libre circulation des personnes et des biens?

Écrit par : nano718 | 20 juillet 2007

Vraiment navrant, le commentaire de "nano718", qui commence par "le droit de grève n'est nullement remis en cause" et qui continue avec "éternellement perturbé par une minorité" pour finir par "perturber la libre circulation des personnes et des biens". Hé, camarade râleur, si une grève ne gênait personne, elle ne servirait à rien !!! La Sécu, les congés payés, la retraite, et tout ce qui, à un moment ou à un autre, nous aide à traverser une passe difficile, c'est tombé du ciel ? Merci à ceux qui ont encore le courage de se battre, de cesser le travail pour dire "y'en a marre". Merci à ceux qui croient encore à l'utilité des syndicats et qui,comme moi, y adhèrent. Triste époque que la nôtre, qui fait la part si belle à l'égoïsme, à l'aveuglement et à la lâcheté.

Écrit par : François Letreulle | 31 juillet 2007

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