26 mars 2009
Vote des taux au Conseil Général du Cher
Constatant que l'Etat ne complèterait pas sa dotation malgré les écarts considérables entre les responsabilités qu'il nous a confiées et les sommes qu'il nous a transférées pour les assumer, nous avons, ce matin, modifié notre budget départemental et voté - à regret - les taux d'imposition.
Nous nous sommes ainsi dotés des moyens de maintenir le service public et nos politiques en faveur du pouvoir d'achat des habitants et de conserver un niveau d'investissement utile aux entreprises du Cher face à la crise. C'était la bonne décision.
Vous trouverez ci-dessous mon intervention.
Intervention d’Irène Félix, Vice-Présidente du Conseil Général du Cher
Session du 26 mars 2009
La crise a commencé dans le Cher, dans le sud du département, avec la fermeture de Doux. Elle a ensuite gagné St Florent puis La Guerche. Elle est passée à Vierzon, notamment avec Paulstra. Depuis hier, nous savons qu’elle atteint de nouveau Mécachrome et le bassin d’emploi d’Aubigny. A Sancerre, nous l’avons évoqué, Two Cast Berry reste fragile et aux difficultés des groupes connus et visibles s’ajoutent celles des PMI et PME sous-traitantes et des innombrables artisans et commerçants qui, à bas bruit, peinent ou sont acculés à déposer le bilan, lâchés par les banques.
Le chômage a augmenté de près de 15% en un an dans le Cher, 30% sur le bassin de Vierzon, 25% pour le chômage des jeunes. Un chômage très mal indemnisé : sur les 180 000 nouveaux chômeurs en France, seuls 2 000 remplissent les conditions pour être indemnisés, conséquence de la généralisation du travail précaire. Les heures de chômage technique ont explosé, de l’appréciation même des services de l’Etat dans le Cher et nous constatons, au Conseil Général, que le nombre d’allocataires du RMI à qui nous assurons un revenu ou un complément de revenu a augmenté de 10% sur les 5 derniers mois.
La décision que nous prenons aujourd’hui n’est pas celle que nous aurions privilégiée. Le renoncement au paquet fiscal de la part de la droite, en permettant à l’Etat de soutenir le pouvoir d’achat des salariés et les collectivités locales, aurait permis une solution plus juste avec un effort fiscal plus justement réparti.
Notre décision est celle d’une collectivité qui, face à la crise et contre les forces contraires, veut rester protectrice pour les habitants et anticipatrice face à l’avenir.
Les choix adoptés ces dernières années et, qu’ainsi, nous pourrons garantir et prolonger, sont et seront particulièrement utiles à nos concitoyens. Je pense en particulier à :
- la gratuité des transports scolaires ;
- la mise en place d’un service public de transport «Ligne 18 » à 2€ par trajet, qui monte en puissance ;
- les aides au logement du Fonds de Solidarité Logement dont l’accès a été élargi, il y a 2 ans, à celles et ceux qui sont en dessous du seuil de pauvreté ce qui permettra, dans les prochaines semaines, à certains ménages brutalement touchés par le perte d’un emploi, d’y avoir accès ;
- les aides à l’énergie que, malgré les tensions sur le budget 2009, nous dotons d’une enveloppe supplémentaire de 100 000€ ;
- les interventions en faveur des personnes âgées, à domicile et en établissement, concourant à atténuer la facture pour les ménages, selon les situations, de 30 à 100€ par mois, parfois plus.
- les aides au sport, avec la licence sportive, et les aides à la culture pour les collégiens.
- les aides du fonds d’aide aux jeunes dont nous pourrions peut-être élargir le périmètre pour atténuer le tribut particulièrement lourd que les jeunes paient dans la crise.
Parce que nous pensons que l’intervention publique, face à la crise, doit « marcher sur ses 2 jambes », nous maintenons, aussi, un niveau d’investissement élevé, nous permettant de nous inscrire dans le plan de relance de l’Etat. Un investissement en dur, nécessaire, mais qu’il serait peu pertinent d’opposer aux dépenses sociales, culturelles et éducatives. Avec J. Delors, j’affirme en effet avec conviction qu’un des enjeux majeurs de ce siècle, dans notre Europe, est d’« investir dans le social ».
Dans cette période de crise, notre engagement qui converge avec tous les discours officiels des politiques - mais pas toujours avec leurs actes - ; notre engagement qui converge aussi avec le discours des experts appelant à la relance ; notre engagement s’appuie sur la conviction qu’il n’y a de solution à la crise que dans la solidarité et la cohésion de la société. C’est à cet effort de cohésion qui est aussi une assurance de protection et de préservation de l’avenir que nous appelons aujourd’hui.
| Commentaires (4) | Facebook | |
Commentaires
bonjour Irène
je suis vice présidente de l'association ECVF élu-es contre les violences faites aux femmes- nous avons vivement réagit à la programmation lors du printemps de Bourges d'un rappeur " Orelsan" car cette personne rappe des textes particulièrement violents et sexistes appelant à la haine. Nous avons envoyé une lettre ouverte à François Bonneau, au Président du conseil général du Cher et au maire de Bourges. Nous souhaitons une déprogrammation de cette personne. je souhaite te faire parvenir les diférents courriers adressés aux collectivités , pour que les élu-es de gauches agissent de leur côtés et t'informer aussi de notre travail au sein de l'association. Peux tu me contacter.
A bientôt
Nora HUSSON
Conseillère municipale PS à Dreux
Écrit par : Nora HUSSON | 28 mars 2009
LE QUOTIDIEN DE L' APEIS DU CHER
UNE SEMAINE A L ' APEIS DU CHER :
L'ASSOS BOUILLONNE CHAQUE JOUR, LES PASSAGES ET LES ARRETS SONT NOMBREUX, LES DIFFICULTES A SOLUTIONNER AUSSI.
« voilà » :
SUR FOND DE CONVIVIALITE, ENTRE CAFE, BONBONS , BOISONS AU COLAS , BONNE HUMEUR, REPAS PRIS ENSEMBLE, HUMOUR , RIRES , DETENTE, MAIS AUSSI SERIEUX, ECOUTE, PLEURS, LARMES et EMOTIONS, POUVOIR PARLER, APPRENDRE L' ORDINATEUR ET L' UTILISER , REUSSIR , REPRENDRE CONFIANCE EN SOI EN ETANT RECONNU, LES THEMES DE DISCUSSIONS SPONTANNEES SONT NOMBREUX ET VARIEES SANS TABOUS, AVEC TOLERANCE …...
« ET »
CREDITS REVOLVING, DOSSIERS DE SUR- ENDETTEMENT, PETITS BOULOTS, PETITS SALAIRES, FINS DE MOIS DIFFICILES, « FONDS DE SOLIDARITE LOGEMENTS » , DETTES DE LOYERS , ECRITURE DES STATUTS D'UN PROJET DE NOUVELLE « ASSOS » , PROJETS DE « CREATION D' ENTREPRISES », LETTRES DE MOTIVATIONS POUR CONTACTER UN POTENTIEL EMPLOYEUR, CURRICULUM VITAE, CENTRE MEDICO – SOCIAUX, ASSISTANTES SOCIALES, ALIMENTATIONS JOURNALIERES, JE N'AI PLUS D'ARGENT, MA BANQUE M'A POMPE MES ALLOCATIONS MALADIE, « je n'ai plus rien », PROJETS DE PERMIS DE CONDUIRE, FORMATION INFORMATIQUE et INITIATION, CONTACT AVEC DIFFERENTES ADMINISTRATIONS ET AUTORITES,RECHERCHE D'UN LOGEMENT, D'UNE AIDE FINANCIERE.....
« VOICI UN APERCU D'UNE SEMAINE D' ACTIVITES AU SEIN DE L'APEIS , CELA SE REPETE DE 7 JOURS EN 7 JOURS, EN CE DEBUT D ' ANNEE 2009 …. »
MICHEL LHEROT.
Écrit par : lherot | 28 mars 2009
MONSIEUR ATTALI commentaire de Michel Lhérot à l'article paru dans l'express, le 13 mai 2009.
Monsieur ATTALI, en ma qualité de responsable d'une association de chômeurs, j'approuve pleinement ce que vous écrivez dans cet article, de l'Express .
Ce que je vois au quotidien, depuis ce début d'année, est en conformité avec les lignes que vous avez écrite. Au cours de nos permanences, dans nos locaux rue Galilée à BOURGES, nous sommes débordés d' appels au secours: Fonds de solidarité logement, chômage, Dossiers de surendettement, appel au Conseil Général pour avoir des bons d'alimentation en urgence, lettres de motivations pour rechercher un job, Scandale de la précarisation de l'emploi public avec des C.D.D. Répétitifs avec le non respect des textes , harcellement moral dans l'associatif , le public et le para-public , sentiment de dévalorisation de soi accompagné d'une perte de l'estime de soi, comme l'histoire de JULIEN, que je mets en ligne sur nos blogs et FACEBOOK. Son histoire est typique, de ce que je vois . Tout cela est un résumé des situations de nos 120 adhérents du Cher . JULIEN, je l'ai reçu ce dimanche 17 Mai 2009 dans la discrétion de nos locaux un Dimanche, car , ce licencié de chez Michelin a honte d'avoir des difficultés pour payer ses loyers, son gaz et son électricité. Il a mis du temps, avant de pouvoir me révéler sa situation financière. Il veut, comme la plupart des gens, que je côtoie , un emploi afin de pouvoir vivre de son travail.
NOTRE PAYS VA DANS LE MUR.
ATTENTION CATASTROPHES HUMAINES EN VUE .
MICHEL LHEROT Président de l'APEIS du Cher
www.apeis-du-cher.org
Association pour l' Emploi, l' Information et la Solidarité des victimes de chômage ou de la précarité du cher .
Écrit par : apeis du cher | 19 mai 2009
ERWAN « UN S A N S » VINGT ANS, LA « ZONE » et le « DÉNUEMENT » POUR LUI .
IL A SIMPLEMENT BESOIN D ' ÊTRE RECONNU ET AIME . Le décès de son père, lorsqu'il été petit , a eu comme conséquence la perte des moyens financiers de la famille, donc des conditions de vie catastrophiques, pour ceux qui restaient .
ERWAN , célibataire, il vit aux AIX dans le Cher , dans un petit village . Il occupe un appartement privée sur la place, il n' a pas de travail . Il a 20 ans, il n' a pas le droit aux minimas sociaux , il ne peut pas payer son loyer . Très généreusement, EDF lui a coupé le courant, donc pas de lumière, pas de chauffage ...
LA GALÈRE, QUOI , LA HONTE POUR NOTRE PAYS DE LAISSER SES JEUNES DANS DE TELLES CONDITIONS DE VIE.
Son seul élément d'équilibre et d' affection est son chien . Son assistante sociale, sans moyen d'action lui a proposé d'aller dans un lieu , qui pour lui signifie « l' anonymat et l' absence de reconnaissance » bien sur sans son chien . Cette proposition signifie pour lui le néant .
Ses perspectives , un soir d'angoisse , serait le « SUICIDE » .
ALORS LA FRANCE , COMMENT VAS - TU ?
Depuis le décès de son père, Il ne peux pas bénéficier d'un soutien familial, sa mère vivant seule , RMISTE ne peut pas lui venir en aide, car elle est maman de six autres enfants .Elle ne peut pas le soutenir matériellement .
MICHEL LHEROT
Association pour l ' EMPLOI, l' INFORMATION ET LA SOLIDARITE des victimes du chômage ou de la précarité .
Écrit par : apeis du cher | 19 juin 2009
Les commentaires sont fermés.