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24 octobre 2010

TGV

J'ai participé ce matin, au nom du Conseil Général, à une réunion de l'association TGV Grand Centre Auvergne, à Nevers. Le projet avance et chacun veut y croire, même si la question du bouclage financier est loin d'être résolue. Quatre tracés seront soumis au débat public, dont un, le plus à l'ouest (dit "sud-ouest") semble écarté d'avance et un autre, le plus à l'est, trop polémique pour être retenu, même s'il pourrait avoir les faveurs de la SNCF. Reste un trajet dit "médian", desservant parfaitement la Nièvre mais avec un risque de relégation du Cher et plus encore de l'Indre ; et un trajet dit "ouest", a priori le plus fédérateur car desservant correctement le Cher comme la Nièvre et Moulins, mais un peu plus coûteux.

La SNCF milite ouvertement pour le trajet médian. Les villes du Centre tentent de ne pas se diviser, trop conscientes que de toutes façons, la desserte de telle ou telle d'entre elle n'a que peu d'attrait commercial pour la SNCF.

Restent deux questions de fond :

- est-ce uniquement un projet commercial ou est-ce aussi un projet d'aménagement du territoire ? les déclarations d'intentions proclament la nécessité de l'aménagement du territoire. On jugera sur les actes.

- pourra-t-on assurément, au bout du compte, parler de progrès pour tous les territoires,avec non seulement des trajets raccourcis mais aussi un rythme de dessertes maintenu ? Cette question, que j'ai posée, me paraît cruciale. Elle exige que soit porté à la connaissance de tous, lors du débat public, le niveau de l'offre de desserte pour chacune des villes, avec Paris d'une part, avec Lyon d'autre part ; et entre elles.

Pour Bourges, il serait par exemple absurde de couper la liaison directe avec Orléans, à cette occasion.

 

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