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24 octobre 2010

Bouclier rural

Après le TGV, j'ai poursuivi ma journée de samedi dans la Nièvre, à Lormes, petit bourg au pied du Morvan. Le "laboratoire des idées" du Parti Socialiste, présidé par Christian Paul, député de la Nièvre, y tenait là un atelier de travail sur l'idée de "bouclier rural", à porter au sein du Parti Socialiste puis dans le pays, pour garantir aux territoires ruraux un niveau de services publics permettant le développement. Sujet intéressant que nous ne voulons pas sur le mode défensif mais au service d'une ruralité moderne, qui foisonne d'initiatives, économiques, sociales et citoyennes. Quelques idées à reprendre, au passage, pour le projet départemental.

Dans la Nièvre, les routes sont rouges, rapiécées de gris ; plus rarement grises, rapiécées de rouge. Elles déroulent d'incessants virages, presque jamais redressés. Comme en montagne, la distance se mesure en temps, pas en kilomètres. C'est donc en temps pour atteindre un service (collège, hôpital, service bancaire, ...) que nos camarades raisonnent pour concevoir le "service public de base" qui pourrait être garanti.

Je suggère à mes camarades d'étendre le débat - et de chercher des alliés - dans tout le réseau des petites villes, et pourquoi pas des villes moyennes, qui n'ont pas d'avenir dans un modèle exclusivement métropolitain et qui ont tout à gagner de la définition d'un niveau de service garanti pour tous. Et j'insiste, avec d'autres, pour que le niveau de service ne se réduise pas aux infrastructures mais englobe précisément le secteur éducatif et culturel. Je reste en effet très contrariée de constater les écarts de parcours scolaires des enfants des cantons les plus ruraux du Cher par rapport à ceux des cantons plus urbains.

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