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01 mars 2010

Universités et recherche : comptez plutôt sur le PS

La droite n'a jamais fait du développement universitaire une priorité. Ni au niveau national, les mouvements des étudiants, des enseignants et des chercheurs l'ont abondamment démontré. Ni au niveau local.

La région Centre a pris de longue date la question étudiante en considération : tarifs TER, ordinateurs pour les étudiants en licence, Trans'Europe Express pour les échanges internationaux, bourses pour les formations para-médicales et extension du nombre de personnes formées pour éviter la pénurie de professionnels de la santé (ce que l'Etat n'a jamais su faire pour les médecins), investissements sur les bâtiments universitaires, pourtant de la responsabilité de l'Etat.

Pour Bourges, la région a été très présente à Lahitolle pour la création de l'ENSIB et son extension à la Salle d'armes ; elle intervient pour les travaux de rénovation de l'iUT ; elle s'engage, pour les années qui viennent, au regroupement sur un même pôle de l'ensemble des formations sanitaires et sociales présentes sur Bourges, en complétant la liste des formations disponibles, par exemple pour le diplôme d'éducateur spécialisé.

Le regroupement des universités d'Orléans et de Tours, validée par la Commission permanente de la région en ce début d'année, peut être une chance pour Bourges en actant la réalité multipôlaire de l'Université et en mettant fin à la concurrence entre Tours et Orléans qui se faisait trop souvent sur le dos de Bourges.

Mais surtout, l'engagement des socialistes d'augmenter de 50 % le budget de la recherche en le portant à près de 3,7 % du budget régional est une chance pour les universités et les laboratoires de recherche. Et une chance pour l'industrie de demain en région. Dans ce domaine non plus, la droite n'a jamais consenti l'effort nécessaire. Cela ne changera pas.