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28 février 2010

La droite et le TGV

Le TGV n'arrivera à Bourges que si la gauche est majoritaire, à la région comme au niveau national.

Pourquoi ? Parce que ça coûte très cher. Et qu'il est impossible de financer une telle infrastructure sans financements publics considérables.

Il faudrait que l'Europe, dans un programme de relance et de grands travaux européens s'implique au bon niveau. Or depuis le livre blanc de Jacques Delors, dans les années 1990, l'Europe a renoncé à investir massivement pour les infrastructures européennes. C'est dommage, plus que cela, dramatique, alors que l'Europe aurait pu à la fois emprunter ou lever l'impôt. Mais les libéraux européens n'en n'ont jamais voulu.

Il faudrait que l'Etat, dont c'est la responsabilité, trouve les financements très majoritaires pour contruire la ligne. Or l'Etat, la droite, s'est affaibli en affaiblissant l'économie française et en refusant d'aller chercher les recettes fiscales là où elles pourraient être prises, dans les niches fiscales et le bouclier du même nom.

A défaut, la droite nous dit qu'il faudrait, en relais, que les collectivités territoriales mettent leur obole. J'observe qu'elles le font déjà pour financer les pré-études et que si un bord politique a choisi de contribuer aujourd'hui au projet, c'est la gauche avec les régions. Mais pour aller plus loin, encore faudrait-il qu'elles aient des moyens beaucoup plus conséquents : or la droite étrangle les collectiivtés locales et veut interdire aux régions toute marge de manoeuvre et en particulier toute possibilité de lever l'impôt.

Quand on sait par ailleurs que le programme de l'UMP promet un engagement fort de la région sur les routes ... qui ne sont en rien de sa compétence, et qu'il faudra bien faire des choix, on conclut qu'avec la droite à Bruxelles, à Paris et à Orléans, le TGV n'est pas prêt d'arriver !

Ce n'est pas affaire de polémique : c'est tout simplement réaliste.

Mais comme ce projet est bon, je pense qu'il faut se battre, à tous les niveaux, pour changer la donne. Pour l'heure, en votant François Bonneau les 14 et 21 mars.