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29 mars 2010

Session du Conseil Général, vote du budget

Long débat ce matin au Conseil Général sur le vote du budget. Notre opposition, avec la cohérence qui la caractérise, dénonce les économies que nous sommes contraints de proposer tout en critiquant le niveau des dépenses.

 

Elle a choisi ce matin de s'acharner sur les Maisons des Solidarités. Fort bien. J'ai proposé qu'on les emmène visiter le Centre Médico-Social de St Florent, objet de leur courroux, pour qu'ils mesurent la situation : un centre éclaté en deux sites, un labyrinthe de bureaux exigus et jaunis, vaguement éclairés par une lucarne en plafond, un accueil dissuasif. L'état dans lequel nous avons récupéré, en 2004, les lieux d'accueil du public était déplorable : nous n'avons pas encore fini la remise à niveau malgré des progrès certains.

 

L'augmentation de certains dépenses obligatoires, en particulier en direction des personnes âgées et handicapées, contraint à des économies drastiques dans tous les secteurs. De fait, l'évolution des dépenses nettes du secteur social hors handicap a été contenu à + 1 million d'euros, au prix d'économies sévères. Celle que je regrette le plus est la détérioration de notre politique complémentaire de l'APA. Certes, nous faisons encore un peu mieux que notre obligation légale pour les personnes isolées à faible revenu. Il n'en demeure pas moins que la prise en charge des personnes âgées se dégradera et que les menaces sur un emploi de qualité sont bien réelles. Les associations d'aide à domicile ayant le plus progressé dans la qualification de leur personnel vont devoir se battre. Elles ont des atouts (qualification, capacités de prise en charge des personnes lourdement dépendantes, fidélisation du personnel, ...) ; seront-ils suffisants ?

 

Notre opposition, pour s'opposer, nous reproche une politique très volontaire de rénovation des maisons de retraites (EHPAD). Comme pour les centres médico-sociaux, le retard prix pour adapter les bâtiments à la grande dépendance était manifeste. Cohérent, une fois encore, JL Brahiti me sollicite, à midi, pour accélérer la rénovation à Chateaumeillant. Oui, il faut trouver des crédits pour Chateaumeillant, un des établissements les plus critiques quant aux normes de sécurité. Mais Brahiti est mal tombé : je l'ai renvoyé auprès de ses amis qui considèrent qu'on en fait déjà trop.

 

L'évolution la plus lourde des dépenses concerne le secteur du handicap où, sous la houlette de JP Piétu, s'est mis en place un plan de développement et rénovation des accueils qui s'ajoute à la montée en charge de la Prestation de Compensation de Handicap, une de ces nouvelles obligations prévues par la loi et sous-financée par l'Etat. Ce sont environ 4,5 millions d'euros qu'il faudra en plus en 2010.

 

Nous avons choisi de "sanctuariser" certaines politiques et en particulier tout ce qui tourne autour de l'enfance, des collèges, et des transports scolaires. Je pense que c'est un bon choix qu'il faut réaffirmer et porter collectivement tant il correspond à nous valeurs et à notre volonté, dans la tempête, de préserver l'avenir.