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18 février 2011

Conseil Municipal de Bourges

Le dossier principal de ce soir portait sur le compte-rendu d'activité de Bourges Plus pour 2008 et 2009 (il n'est jamais trop tard ...). J'ai saisi l'occasion pour intervenir sur un certain nombre de dossiers toujours très étouffés à l'agglo.

Sur le logement, j'ai interrogé sur les conditions pour atteindre l'objectif d'un certain équilibre entre les communes pour l'habitat social. Manifestement, la construction de logements sociaux reste encore très concentrée sur Bourges et Saint-Germain du Puy et les évolutions sont lentes. Tanton a rappelé la création future d'un outil pour maîtriser le foncier, déjà évoquée en Conseil Communautaire : bonne idée ! ... c'était une des idées de ma campagne municipale en 2008, que Lepeltier avait dénoncée ... Sur le logement toujours, le désengagement de l'Etat est absolument flagrant : un courrier adressé au Préfet de la Région Centre l'autorisant à subventionner les logements sociaux jsuqu'à un montant maximum de 1 € en dit long à ce sujet !

Sur l'économie, il faut tout de même rappeler que l'agglomération ne gère à ce jour que les zones d'activité de la Ville de Bourges, le Bois-Givray à Trouy, et bientôt le Porche à Plaimpied. Avec tout le respect que nous devons aux zones d'activité de trouy et Plaimpied, on ne peut quand même pas considérer cela comme majeur ! En réalité, cette compétence éconmique de l'agglo reste encore très fictive et le résultat en est un étirement des activités commerciales de façon invraisemblable, une fois sur Saint-Doulchard, une autre sur Saint-Germain, et bientôt je le crains sur Bourges entre l'autoroute et la ville. Et qu'on ne me dise pas qu'on "coordonne" (ce n'est manifestement pas le cas, au vu des résultats !) ni qu'on ne peut rien faire étant donné les règles d'urbanisme commercial actuelles (les grandes sufaces peuvent désormais s'implanter et s'étendre avec pour seul frein l'urbanisme durable et l'environnement) : justement, au titre de l'urbanisme durable, on devrait arrêter le massacre !

Sur l'eau, j'ai exprimé mon inquiétude sur les capacités à retrouver une qualité d'eau durablement satisfaisante au Porche (au bout du Val d'Auron) et dit ma réticence à voir s'implanter une usine de traitement de l'eau pour pouvoir exploiter Saint-Ursin (derrière Carrefour, dans les marais) : Tanton a fait part de son souhait de voir s'étendre les surfaces agricoles engagées dans des mesures de maîtrise des risques de pollution au Porche. L'eau de Saint-Ursin, avec le périmètre de captage ad hoc, ne devrait pas avoir besoin d'être retraitée. Tant mieux.