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13 septembre 2009

Conseil National du PS

J'étais hier au Conseil National du PS à Paris, pour le lancement de la rénovation interne de notre parti. Interne, en fait, pas seulement puisqu'un des enjeux est de mobiliser les sympathisants, électeurs et "amis" de la gauche, lors des primaires bien sûr mais aussi pour l'élaboration de notre projet et dans nos campagnes futures, à commencer par celle des élections régionales.

La première des rénovations, et c'est tout de même une grande victoire de Martine Aubry et de chacun de nous sur nous-mêmes, c'est la quasi unanimité qui s'est faite jour pour adopter le questionnaire qui sera soumis aux militants.

5 thématiques : les primaires ; la réduction des cumuls ; la parité et la diversité ; la démocratie interne ; les règles éthiques. Précis sur les premiers sujets, le questionnaire sollicite le mandat des adhérents pour ouvrir les chantiers sur les questions de démocratie interne et d'éthique : c'est une convention nationale, en juin prochain, qui tranchera.

En réalité, le PS prend acte de la présidentionalisation extrême du régime actuel. Les primaires, devenues quasi incontournables, en sont la conséquence. Mais, de fait, elles accentuent encore la présidentialisation du PS que Jospin avait amorcé. Et, dans notre culture délibérative, c'est compliqué.

Le pas est franchi. Sur les questions de cumul, concommittants et dans le temps, c'est incontestablement une évolution progressive et encore maîtrisée, mais marquante : pas de présidence d'exécutif (Maire, Président d'agglo, de Conseil Général ou de Conseil Régional) pour un parlementaire et pas plus de trois mandants successifs pour un Président d'exécutif. Le cumul dans le temps pour un parlementaire a été jugé moins susceptible de créer des baronnies, ce que je crois exact : il n'est pas (encore ?) limité.