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11 juin 2009

Conseil National (suite)

Je rentre de déplacements politique puis professionnel d'où cette chronique tardive par rapport au Conseil National du PS.

Il était, c'est vrai, assez triste.

Martine Aubry a, à mon sens, manqué son intervention. Non pas sur le fond : elle était la seule possible (cesser la guerre entre nous, ré-investir les débats européens (elle s'y collera) et internationaux (elle y mandate Royal - ce qui est un joli cadeau quand on sait la puissance médiatique de l'intéressée), proposer à nos partenaires de gauche une "maison commune" - d'autres diront "Front Populaire", changer de propositions pour les adapter au monde qui change, sans changer de valeurs (et non l'inverse que nous aurions fait), ... ). Et elle était juste. Mais sur la forme : trop long, trop confus, donc manquant du tonus nécessaire pour remettre tout le monde en route.

Exercice de thérapie collective, de réconfort pour Benoît Hamon, de modestie, ... à quelques exceptions près (en fait une) que je ne dénoncerai pas ici mais qui nous a tous consterné.

Je trouve que l'analyse des résultats dans les autres pays d'Europe, évoquée bien sûr, aurait dû y tenir plus de place : parce que le vrai problème est là, pas dans les psychodrames du PS français !

C'est le lendemain, au bureau national de la Fédération Nationale des Elus Socialistes et Républicains que j'ai partagé mon analyse avec les présents (au Conseil National du PS, la parole est préemptée et il est extrêmement difficile - et en fait inutile - de s'exprimer) : versatilité des votes à gauche, en recherche d'un PS qui retrouve un rôle moteur, dimension européenne du scrutin, contenu à donner à la social-écologie de notre déclaration de principe, travail à renouveler sur ce qui fonde l'autorité et le rapport à l'autorité dans ce pays.

Bon courage, camarades, ... !