Irène Félix

Session d'orientations budgétaires un peu molle aujourd'hui. Notre opposition de droite qui se fait fort de critiquer vertement notre action dans ses publications manque un peu de voix quand il s'agit de regarder la réalité en face et d'assumer ses positions face à nous. Il faut dire qu'elle est largement empêtrée dans ses propres contradictions : comment nous reprocher à la fois d'investir trop et pas assez ; de cesser telle ou telle aide et de dépenser trop ; d'équiper le territoire mais pas assez vite ; ou trop vite, c'est selon ...

Notre budget 2012 sera triplement contraint : par la réalité cruelle des chiffres et des dépenses obligatoires qui continuent d'augmenter plus que ne le feront nos recettes ; par la convention que nous avons signée avec l'Etat pour avoir une aide qui, pour être "exceptionnelle" n'en est pas pour autant "extraodinaire", et qui nous lie les mains sur certaines politiques ; et enfin par les possibilités que nous aurons, ou non, d'emrpunter, les banques ne se bousculant plus pour prêter. L'exercice restera difficile.