Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07 décembre 2011

Chantier des rives du Cher

J'étais hier en fin d'après-midi au bord du Cher, à la rencontre du chantier d'insertion de l'ASER à Massoeuvre (Saint-Florent). Le bord de la rivière est proprement nettoyé, en respectant les arbres et leurs mouvements tendus vers la rivière. Cela invite à la promenade. Ou à rester deviser autour du feu, allumé là par les ouvriers du chantier pour nous accueillir.

Le chantier d'insertion de l'association ASER est un des 10 chantiers d'insertion que le Conseil Général subventionne à travers le Cher. Il emploie en contrat unique d'insertion et avec un encadrement technique et social, des personnes, souvent allocataires du RSA, en tous cas durablement privées d'emploi. Grâce au compétences humaines et professionnelles de l'encadrante, les salariés concernés apprennent des gestes professionnels et, surtout, trouvent là des collègues et une équipe, une motivation et une fierté du travail accompli. Le travail est de qualité, reconnu par la communauté de communes et par les différents clients du chantier. Avec à l'appui formations ou missions complémentaires chez des particuliers, l'objectif est d'aider celles et ceux qui en trouveront le ressort à poursuivre ensuite dans un emploi de droit commun. Pas simple quand on connaît le taux de chômage actuel.

Quand je demande aux encadrantes si beaucoup de personnes ont trouvé ensuite un emploi, elles citent un bel exemple. Mais ils restent rares. C'est si dur. Et il y a eu tant de dégât dans la vie des gens. "Il y a beaucoup de souffrance, vous savez", me dit l'encadrante. "On leur apporte au moins un peu de repit dans leur vie. Une pause".

Je crois important de faire toucher du doigt à tous les financeurs, en particulier l'Etat, que c'est, à n'en pas douter, un "résultat".